20/09/2010

Japon: passion sumos !

Japon: passion sumos !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’est pas l’envie qui me manquait de découvrir le Pays du Soleil Levant. Seulement pour trouver des prix convenables depuis le vieux continent, il faut justement se lever tôt, très tôt. Le Japon n’était donc pas au parcours de mon tour du monde, pour des raisons budgétaires.

Par conséquent, à Hong Kong, mon choix était le suivant: continuer vers le sud de l’Asie, ou remonter direction le Japon sachant que le vol A/R vaut un peu moins de 400€.  Me disant que l’occasion ne se représenterait pas de si peu, je craque, j’achète les billets 2 jours avant et je jubile à l’idée d’aller au pays de toutes ces choses que j’adore et/ou qui m‘intriguent: les sushis, les mangas, le kirin, les sumos, le métro en heure de pointe et bien sûr les chiottes high tech.

Je décide de ne passer que 7 jours au Japon, histoire de ne pas exploser mon budget. C’est court et largement insuffisant pour pouvoir sortir des sentiers battus et parcourir la campagne japonaise ou les villes de taille moyenne. Je me résous donc à me concentrer sur Tokyo et Kyoto.

Voir toutes les photos du Japon


Au Japon: impossible de faire du couchsurfing, cela ne semble pas vraiment dans les mœurs, je me rabats vers les auberges de jeunesse. Le lendemain de mon arrivée nocturne, Lucy sino-américaine également arrivée la veille me propose via CS de se rencontrer et de visiter ensemble, ce que nous ferons.

Nous passons la première journée à nous promener au hasard des rues, là ou nous mènent nos envies, enthousiasmés à l’idée de nous perdre dans cette jungle urbaine. Tokyo me permet de me forger ma première opinion: ce qui est extraordinaire ici et au Japon de façon plus générale, c’est que quel que soit le lieu ou se pose votre regard, il y a toujours un détail qui vous attire, vous surprend, vous amuse. Au choix.
Tout ici est différent de ce que j’ai connu, vu et visité jusqu‘à présent;  il me semble que les japonais ont réussi mieux que personne à concilier modernité et traditions. La vie est certes ultra moderne, tout étant fait pour faciliter le quotidien, mais à côté de ça, la ville est parsemée de petites baraques au charme fou, dans des ruelles non moins jolies. Ces habitations, même si elles ne sont pas toujours aussi anciennes qu’il y parait sont charmantes, propres, avec de belles portes en bois coulissantes en guise de porte d’entrée, de la verdure.

Nous vaguons de temples en temples, d’artères bondées en ruelles désertes, en passant par quelques jardins finement travaillés. Souvent, je m’arrête pour dévisager ces jeunes au style déluré: j’adore. Pas mal d’adolescents ici ont un look que je serais bien en peine de vous décrire avec quelques mots, un look similaire à ceux des personnages de mangas (= dessin animé typique japonais). Les filles déambulent avec leurs ombrelles, essayant de préserver leur peau blanche symbole de beauté, et se maquillent comme des voitures volées, se fardant outrageusement les yeux à grands coups de crayon noir, surmontés de faux cils.

Le lendemain matin, levé 6h du mat pour visiter le plus grand marché de poisson du monde. C’est tout simplement génial, énorme !! Ca se bouscule pour acheter les meilleures pièces au prix fort, ça découpe d’énormes poissons à la scie sauteuse, ça crie, ça pue la mer. Mais ça « pue bon » si je puis dire. Je crois bien avoir gardé le sourire de 6h à 9h du mat devant tant de couleurs, au milieu de cette ambiance étrange, d’autant plus que c’était l’occasion ou jamais d’aller manger les sushis les plus frais du monde, en bordure du marché, autrement dire au meilleur endroit! Alors certes c’est pas donné, mais le Chef fait ça devant vous, avec des poissons tout juste sortir de l’eau et ça, ça n’a pas de prix. Même à 8h du mat, c’est dé-li-cieux.
Voir toutes les photos du Japon

Tiens, tout ça me ferait presque oublier que c’est mon anniversaire! Un anniv au Japon (classe !), 31 ans (moins classe)! Lucy avec qui l’entente est parfaite est hébergée par un ami, américain lui aussi, mais vivant au Japon depuis 2 ans. Tous ensemble, nous rejoignons un groupe de potes à eux et c’est parti pour une nuit de folie. L’occasion de vérifier que les japonais ne tiennent pas l’alcool: ayant eu le choix de la boisson, j’ai tout naturellement choisi la vodka sachant que mon entrainement intensif en « Europe de l’Est » ne pouvait m’être que bienfaiteur. Bien m’en a pris, j’avais raison. Retour au bercail à 8h du mat, l’heure du « check out », changement d’auberge et hop, c‘est reparti pour visiter, 48h sans dormir ou presque. C’est plus de mon âge ces conneries d’ado.

I had a dream: je ne l’avais pas mis sur ma liste de vie, estimant l’occasion peu probable, et bien j’aurais dû car j’y suis allé !! Allé ou ? voir de gros nounours se tamponner la face sur un tapis, en d’autres termes aller voir un tournoi de sumos. C’est 3 fois par an seulement, pour 15 jours et ça tombe bien, c’est maintenant !! Je n’ai pas de billets, mais vu que je suis habitué à me lever à 6h du mat, c’est parti pour la file d’attente, toujours avec Lucy. Quelques crises de rire en voyant des sumos apprentis poids plumes (si si, ça existe), des mecs taillés comme des arbalètes aller au carton pour affronter des adversaires avoisinant le quintal! Folklo. Et le pire, c’est que le poids plume gagne parfois, y’a de l’espoir pour moi, je songe à ma reconversion.
Tout est très codé dans ce sport, beaucoup de traditions, de respect, d’adulation aussi. Les meilleurs sumos possèdent des serviteurs pour trimballer leurs affaires, sont criblés de flashs par une foule dont je suis partie intégrante. Les seconds gras doubles, moins connus, arrivent seuls à pied ou en métro, transportant leur baluchon et toujours habillés en costume traditionnel. Je n’ai pas osé demander à prendre une photo avec eux, mais ils se prêtent volontiers au jeu. Bref, expérience géniale, que je renouvellerai, c’est une promesse que je me suis fait à moi-même.

C’est pas tout ça, mais je suis à Tokyo depuis 4 jours, le soir même direction Kyoto, petite bourgade provinciale de 23 millions d’habitants. Histoire d’entrapercevoir cette mentalité japonaise dont nous sommes si éloignés l’espace d’un instant, nous décidons de passer la nuit dans un Ryokan, maison traditionnelle japonaise. C’est terrible…vraiment. Quand j’achèterai une maison (on peut rêver), ça sera une maison landaise ou une maison à la japonaise! 🙂
On laisse ses chaussures dans un sas d’entrée ou des chaussons vous attendent, le jardin autour est absolument superbe, tout est d’une propreté impeccable, un bain chaud vous attend en permanence. Les portes en bois coulissent avec grâce, le sol de la chambre est fait de bambou, ça sent bon la nature et la simplicité. Les lits sont rangés dans une armoire en bois encastrée dans le mur (gain de place) et sont faits tous les soirs, à même le sol. Et pourtant, quel confort…j’en suis épaté, vraiment. Dans ma maison landaise ou japonaise, j’aurais un lit comme ça.

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Nous nous promènerons à Kyoto en vélo le premier jour, pour visiter des temples, tous aussi beaux les uns que les autres. Cette ville immense se prête au vélo.
Pour être tout à fait honnête, je cherche mes mots en écrivant cet article, je n’arrive pas à faire passer le message de cette sérénité ressentie au Japon, je ne sais comment vous l’expliquer. Tout ici est fait pour promouvoir cet individualisme que je gerbe et pourtant, les gens sont absolument gentils (hypocrites? je ne le pense pas) et prêt à vous aider, peut être plus qu’ailleurs, si vous le demandez.
Cela fait plusieurs jours que je cogite à la question, je ne comprends toujours pas comment autant d’individus qui ne se prêtent aucune attention les uns les autres, peuvent se témoigner autant de respect. C’est totalement contradictoire, mais ça marche, bien mieux que chez nous.
Une criminalité ridicule au Japon, les portes ne sont pas toujours fermées à double tour la nuit, les vélos pas attachés. De tous mes voyages, c’est le premier pays ou je ne vois aucune mendicité. Et je dis bien : aucune. Des SDF il y en a, mais ils ne mendient pas, l’Etat les prenant en charge pour le minimum vital, soins, nourriture. Impressionnant quand même pour peu que l’on se donne la peine de comprendre les rouages de cette société.

Revenons à Kyoto: nous enchainons les temples, nous nous perdons beaucoup (les métros appartiennent à différentes compagnies privées, pas reliées entre elles, donc pas facile de s’y retrouver). Nous passerons une journée dans les rues principales, à flâner, puis la nuit partirons sans succès à la recherche des Geishas.
L’occasion de redire que si le Japon est un pays traditionnel, le prostitution l’est tout autant: il n’est pas rare le soir de voir des groupes de costards-cravates, qui, après le travail, font un détour pour se mettre minable dans bar et finir dans les bras d’une fille (ou d’un garçon) de joie, philippin(e) bien souvent. La société japonaise change, mais le sexe est toujours tabou: pas avant le mariage. Les « love hôtels », chambres louées à l’heure, poussent donc comme des champignons et semblent être un business florissant.

Je reviendrai au Japon, j’en ai la certitude. Je n’avais jamais quitté un pays aussi frustré d’avoir vu si peu. Je n’ai vu que 2 grosses villes, qui m’ont plu! Alors j’imagine la campagne….il faudra bien que j’aille voir. A rajouter sur ma liste de vie.
Pour conclure, je ne pourrais pas passer ma vie au Japon, la mentalité étant rigide et trop éloignée de la notre. Je suis probablement plus proche d’un papou que d’un japonais. Ceci étant, les japonais sont tellement serviables et avenants que si l‘occasion se présentait d‘y passer quelques mois, je n‘hésiterais pas une seconde.
Pour tout vous dire, je me suis surpris après quelques jours seulement, à hocher la tête à la japonaise, comme un dingue au risque de me la dévisser, afin de témoigner du respect ou tout simplement de dire merci.

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Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça n’est pas l’envie qui me manquait de découvrir le Pays du Soleil Levant. Seulement pour trouver des prix convenables depuis le vieux continent, il faut justement se lever tôt, très tôt. Le Japon n’était donc pas au parcours de mon tour du monde, pour des raisons budgétaires.

Par conséquent, à Hong Kong, mon choix était le suivant: continuer vers le sud de l’Asie, ou remonter direction le Japon sachant que le vol A/R vaut un peu moins de 400€.  Me disant que l’occasion ne se représenterait pas de si peu, je craque, j’achète les billets 2 jours avant et je jubile à l’idée d’aller au pays de toutes ces choses que j’adore et/ou qui m‘intriguent: les sushis, les mangas, le kirin, les sumos, le métro en heure de pointe et bien sûr les chiottes high tech.

Je décide de ne passer que 7 jours au Japon, histoire de ne pas exploser mon budget. C’est court et largement insuffisant pour pouvoir sortir des sentiers battus et parcourir la campagne japonaise ou les villes de taille moyenne. Je me résous donc à me concentrer sur Tokyo et Kyoto.

Au Japon: impossible de faire du couchsurfing, cela ne semble pas vraiment dans les mœurs, je me rabats vers les auberges de jeunesse. Le lendemain de mon arrivée nocturne, Lucy sino-américaine également arrivée la veille me propose via CS de se rencontrer et de visiter ensemble, ce que nous ferons.

Nous passons la première journée à nous promener au hasard des rues, là ou nous mènent nos envies, enthousiasmés à l’idée de nous perdre dans cette jungle urbaine. Tokyo me permet de me forger ma première opinion: ce qui est extraordinaire ici et au Japon de façon plus générale, c’est que quel que soit le lieu ou se pose votre regard, il y a toujours un détail qui vous attire, vous surprend, vous amuse. Au choix.
Tout ici est différent de ce que j’ai connu, vu et visité jusqu‘à présent; il me semble que les japonais ont réussi mieux que personne à concilier modernité et traditions. La vie est certes ultra moderne, tout étant fait pour faciliter le quotidien, mais à côté de ça, la ville est parsemée de petites baraques au charme fou, dans des ruelles non moins jolies. Ces habitations, même si elles ne sont pas toujours aussi anciennes qu’il y parait sont charmantes, propres, avec de belles portes en bois coulissantes en guise de porte d’entrée, de la verdure.

Nous vaguons de temples en temples, d’artères bondées en ruelles désertes, en passant par quelques jardins finement travaillés. Souvent, je m’arrête pour dévisager ces jeunes au style déluré: j’adore. Pas mal d’adolescents ici ont un look que je serais bien en peine de vous décrire avec quelques mots, un look similaire à ceux des personnages de mangas (= dessin animé typique japonais). Les filles déambulent avec leurs ombrelles, essayant de préserver leur peau blanche symbole de beauté, et se maquillent comme des voitures volées, se fardant outrageusement les yeux à grands coups de crayon noir, surmontés de faux cils.

Le lendemain matin, levé 6h du mat pour visiter le plus grand marché de poisson du monde. C’est tout simplement génial, énorme !! Ca se bouscule pour acheter les meilleures pièces au prix fort, ça découpe d’énormes poissons à la scie sauteuse, ça crie, ça pue la mer. Mais ça « pue bon » si je puis dire. Je crois bien avoir gardé le sourire de 6h à 9h du mat devant tant de couleurs, au milieu de cette ambiance étrange, d’autant plus que c’était l’occasion ou jamais d’aller manger les sushis les plus frais du monde, en bordure du marché, autrement dire au meilleur endroit! Alors certes c’est pas donné, mais le Chef fait ça devant vous, avec des poissons tout juste sortir de l’eau et ça, ça n’a pas de prix. Même à 8h du mat, c’est dé-li-cieux.

Tiens, tout ça me ferait presque oublier que c’est mon anniversaire! Un anniv au Japon (classe !), 31 ans (moins classe)! Lucy avec qui l’entente est parfaite est hébergée par un ami, américain lui aussi, mais vivant au Japon depuis 2 ans. Tous ensemble, nous rejoignons un groupe de potes à eux et c’est parti pour une nuit de folie. L’occasion de vérifier que les japonais ne tiennent pas l’alcool: ayant eu le choix de la boisson, j’ai tout naturellement choisi la vodka sachant que mon entrainement intensif en « Europe de l’Est » ne pouvait m’être que bienfaiteur. Bien m’en a pris, j’avais raison. Retour au bercail à 8h du mat, l’heure du « check out », changement d’auberge et hop, c‘est reparti pour visiter, 48h sans dormir ou presque. C’est plus de mon âge ces conneries d’ado.

I had a dream: je ne l’avais pas mis sur ma liste de vie, estimant l’occasion peu probable, et bien j’aurais dû car j’y suis allé !! Allé ou ? voir de gros nounours se tamponner la face sur un tapis, en d’autres termes aller voir un tournoi de sumos. C’est 3 fois par an seulement, pour 15 jours et ça tombe bien, c’est maintenant !! Je n’ai pas de billets, mais vu que je suis habitué à me lever à 6h du mat, c’est parti pour la file d’attente, toujours avec Lucy. Quelques crises de rire en voyant des sumos apprentis poids plumes (si si, ça existe), des mecs taillés comme des arbalètes aller au carton pour affronter des adversaires avoisinant le quintal! Folklo. Et le pire, c’est que le poids plume gagne parfois, y’a de l’espoir pour moi, je songe à ma reconversion.
Tout est très codé dans ce sport, beaucoup de traditions, de respect, d’adulation aussi. Les meilleurs sumos possèdent des serviteurs pour trimballer leurs affaires, sont criblés de flashs par une foule dont je suis partie intégrante. Les seconds gras doubles, moins connus, arrivent seuls à pied ou en métro, transportant leur baluchon et toujours habillés en costume traditionnel. Je n’ai pas osé demander à prendre une photo avec eux, mais ils se prêtent volontiers au jeu. Bref, expérience géniale, que je renouvellerai, c’est une promesse que je me suis fait à moi-même.

C’est pas tout ça, mais je suis à Tokyo depuis 4 jours, le soir même direction Kyoto, petite bourgade provinciale de 23 millions d’habitants. Histoire d’entrapercevoir cette mentalité japonaise dont nous sommes si éloignés l’espace d’un instant, nous décidons de passer la nuit dans un Ryokan, maison traditionnelle japonaise. C’est terrible…vraiment. Quand j’achèterai une maison (on peut rêver), ça sera une maison landaise ou une maison à la japonaise! J
On laisse ses chaussures dans un sas d’entrée ou des chaussons vous attendent, le jardin autour est absolument superbe, tout est d’une propreté impeccable, un bain chaud vous attend en permanence. Les portes en bois coulissent avec grâce, le sol de la chambre est fait de bambou, ça sent bon la nature et la simplicité. Les lits sont rangés dans une armoire en bois encastrée dans le mur (gain de place) et sont faits tous les soirs, à même le sol. Et pourtant, quel confort…j’en suis épaté, vraiment. Dans ma maison landaise ou japonaise, j’aurais un lit comme ça.

Nous nous promènerons à Kyoto en vélo le premier jour, pour visiter des temples, tous aussi beaux les uns que les autres. Cette ville immense se prête au vélo.
Pour être tout à fait honnête, je cherche mes mots en écrivant cet article, je n’arrive pas à faire passer le message de cette sérénité ressentie au Japon, je ne sais comment vous l’expliquer. Tout ici est fait pour promouvoir cet individualisme que je gerbe et pourtant, les gens sont absolument gentils (hypocrites? je ne le pense pas) et prêt à vous aider, peut être plus qu’ailleurs, si vous le demandez.
Cela fait plusieurs jours que je cogite à la question, je ne comprends toujours pas comment autant d’individus qui ne se prêtent aucune attention les uns les autres, peuvent se témoigner autant de respect. C’est totalement contradictoire, mais ça marche, bien mieux que chez nous.
Une criminalité ridicule au Japon, les portes ne sont pas toujours fermées à double tour la nuit, les vélos pas attachés. De tous mes voyages, c’est le premier pays ou je ne vois aucune mendicité. Et je dis bien : aucune. Des SDF il y en a, mais ils ne mendient pas, l’Etat les prenant en charge pour le minimum vital, soins, nourriture. Impressionnant quand même pour peu que l’on se donne la peine de comprendre les rouages de cette société.

Revenons à Kyoto: nous enchainons les temples, nous nous perdons beaucoup (les métros appartiennent à différentes compagnies privées, pas reliées entre elles, donc pas facile de s’y retrouver). Nous passerons une journée dans les rues principales, à flâner, puis la nuit partirons sans succès à la recherche des Geishas.
L’occasion de redire que si le Japon est un pays traditionnel, le prostitution l’est tout autant: il n’est pas rare le soir de voir des groupes de costards-cravates, qui, après le travail, font un détour pour se mettre minable dans bar et finir dans les bras d’une fille (ou d’un garçon) de joie, philippin(e) bien souvent. La société japonaise change, mais le sexe est toujours tabou: pas avant le mariage. Les « love hôtels », chambres louées à l’heure, poussent donc comme des champignons et semblent être un business florissant.

Je reviendrai au Japon, j’en ai la certitude. Je n’avais jamais quitté un pays aussi frustré d’avoir vu si peu. Je n’ai vu que 2 grosses villes, qui m’ont plu! Alors j’imagine la campagne….il faudra bien que j’aille voir. A rajouter sur ma liste de vie.
Pour conclure, je ne pourrais pas passer ma vie au Japon, la mentalité étant rigide et trop éloignée de la notre. Je suis probablement plus proche d’un papou que d’un japonais. Ceci étant, les japonais sont tellement serviables et avenants que si l‘occasion se présentait d‘y passer quelques mois, je n‘hésiterais pas une seconde.
Pour tout vous dire, je me suis surpris après quelques jours seulement, à hocher la tête à la japonaise, comme un dingue au risque de me la dévisser, afin de témoigner du respect ou tout simplement de dire merci.